Chaque année, une vingtaine de capitaine de route sont présents sur L'Étape du Tour de France. Répartis dans les différents sas, ils sont là pour te motiver et t'encourager tout au long du parcours afin de franchir la ligne d'arrivée et d'être Finisher de L'Étape du Tour de France 2024. Ils seront présents au village la veille de la course. N'hésite pas à leur poser des questions, leurs conseils sont précieux.
Capitaine fin de course : Quelques capitaines de route partiront dans le dernier sas et seront dédiés à accompagner les coureurs frôlant la barrière horaire. Ils partageront les bons conseils et te soutiendront dans les difficultés pour t'aider à terminer dans les délais. Le but est de te pousser à aller au bout de toi-même pour devenir Finisher de L'Étape du Tour de France, le tout dans une ambiance festive.
Nouveauté 2024 : Afin d'accueillir au mieux toutes nos participantes, lors de L’Étape du Tour de France qui reliait Nice au col de la Couillolle le 7 juillet 2024, nous avons eu 3 capitaines de route femmes qui ont permis aux inscrites à L'Étape du Tour de France, de partir en peloton 100% féminin. En effet, les 3 capitaines de route étaient réparties dans les sas 10, 13, et 15.
Récit de Laurent, Capitaine de route sur L’Étape du Tour de France 2024 :
"Depuis quelques années je participe à L’Étape du Tour de France en tant que capitaine de route. Cette année j’ai pris le départ dans le sas 11et cette année plus que jamais j’ai le sentiment de bien avoir été utile dans ma mission de capitaine de route. En effet certains participants avaient enlevé leurs casques dans la montée du Turini, je me suis senti obligé de les sensibiliser sur l’obligation de porter le casque et ils ont remis leurs casques. Dans la descente du Turini suite aux interventions médicales, certains coureurs collaient de trop près les ambulances j’ai donc dû demander à ceux-ci de prendre des distances de sécurité, tous ont joué le jeu. Tout au long du parcours j’ai papoté, accompagné, encouragé et renseigné certains participants. Mais le plus anecdotique a été au pied de la montée du col de la Couillole, dans le petit hameau, il y avait une fontaine où beaucoup de concurrents se mouillaient les jambes, j’ai donc décidé d’en faire autant. A ce moment-là, une concurrente m’a interpellée : « oh capitaine vous pouvez me pousser pour monter le col ?» je lui ai expliqué que je ne pouvais pas la pousser mais que je pouvais rester avec elle pour l’ascension afin de l’aider moralement. Ce que j’ai fait sur la grosse moitié du col, nous avons donc papoté. Je lui ai demandé d’où venait-elle, si elle roulait beaucoup, etc je me suis même arrêté pour l’attendre. Puis, arrivé à mi-ascension, j’ai repris mon rythme. A l’arrivée nous nous nous sommes retrouvés avec quelques capitaines pour nous féliciter et nous racontés nos mésaventures. Et c’est lors de ce moment d’échange que nous nous sommes rendus compte avec Aurélien (un autre capitaine de route) qui lui, était Sas 8, que cette cycliste lui avait aussi demandé de la pousser mais cette fois ci dans le col de Colmiane. On a trouvé ça plutôt marrant."